I La Naissance
Le soleil étendait ses premiers rayons sur le pays nain, et comme chaque jour ceux-ci se reflétaient dans les nombreux cristaux que recelaient les montagnes, éclairant le paysage, et lui donnant des teintes colorées.
Tandis que chacun se préparait dans la bonne humeur à aller travailler, deux personnes manquaient à l’appel. Chez les nains, tout le monde se connaissait, et par conséquent, tout le monde était au courrant de ce qui se tramait : il s’agissait de Tuorin, le bûcheron du village, et de son épouse Maïlina, l’orfèvre délicate. Celle-ci portait leur enfant depuis maintenant 9 mois, et chacun savait que le jour était proche.
Le couple était donc resté terré dans son logis, et attendait dans la chaleur d’un feu, et la lumière tamisée par d’épais rideaux, l’instant crucial. Tuorin, à la fois tendu et impatient, se tenait auprès de Maïlina, qui était allongée sur son lit. Subitement, elle commença à sentir une douleur vive : l’heure était enfin venue. Après quelques minutes de souffrance aiguë, l’enfant vint à naître, son père s’acquitta vite des taches essentielles, puis le lova dans ses bras, et le présentant à sa femme, lui dit : « C’est une fille, Adillina ! » avec dans son regard un éclat de fierté.
II L’enfance
Dés ses premières années, la petite Adillina, malgré des parents attentionnés, était très aventurière, et désireuse de découvrir le monde. Elle était également attirée par tout ce qui brillait, si bien qu’un jour, aux alentours de sa 7eme année, elle s’était aventurée dans une ancienne mine de mithril, et si était perdu pendant trois jours, avant de revenir auprès de ses parents, morts d’inquiétude.
Elle apprit avec son père à manier la hache, car elle était aussi très sportive, et se tourna plus vers le physique que vers l’art, au grand désarroi de sa mère. Le reste de son enfance se déroula paisiblement, entourée par le peuple nain, toujours solidaire et chaleureux.
III L’adolescence
Adillina aimait ses parents, et sa vie, mais sa part aventurière prenait de plus en plus le dessus en son for interrieur, et à l’age de 17ans, elle décida de partir pour une contrée lointaine qu’on appelait Melynea, dont son oncle lui avait parlé. Pour la protéger dans son périple, sa mère lui offrit un bijou magique, fait de ses mains, et son père, une veste de mithril, qu’il tenait lui-même de son père, et qui avait pour lui une immense valeur morale. Adillina se munit également d’une hache qu’elle avait façonné, en cas d’imprévu.
IV Melynea
Après un exode de plusieurs semaines, qui s’étaient passées sans encombre, elle foula enfin la terre que son oncle lui avait décrite, majestueuse, pure, un monde façonné par les Dieux.
Toutes les races y vivaient en paix et en harmonie, dans des cités imposantes et architecturées de manière agréable et minucieuse.